La beauté, reflet de Dieu…

 

« Que c’est beau, l’Océan, je ne puis vous dire combien ce spectacle est grandiose ; j’aime cet horizon sans bornes, sans limites ! » [lettre 30 de la jeune Elisabeth Catez à une amie]

 

« Toute la nature me semble si pleine de Dieu : le vent qui souffle dans les grands arbres, les petits oiseaux qui chantent, le beau ciel bleu, tout cela me parle de Lui. » [lettre 236 à sa mère]

 

« J’aimais tant ces montagnes, elles me parlaient de Lui. Mais voyez-vous, les horizons du Carmel sont encore bien plus beaux, c’est l’Infini ! » [lettre 87 à sa mère]

 

« Lorsque je vois le soleil envahir nos cloîtres de ses rayons, je pense que Dieu envahit ainsi l’âme qui ne cherche que Lui ! » [lettre 136 à une amie]

 

Extrêmement sensible à la beauté sous toutes ses formes, Elisabeth l’explore avec passion pendant les années de sa jeunesse. Excellente musicienne, elle remporte à treize ans le premier prix de piano au Conservatoire de Dijon. Lors de ses vacances, elle ne se lasse pas non plus d’admirer les paysages infinis de la montagne et de la mer …

Elle fait intuitivement confiance à ses sens qui lui découvrent le monde ; un monde qui à son tour, lui donne Dieu. Mais peu à peu, Elisabeth sent la nécessité de contempler directement la Beauté divine, dont la création n’est « que » l’image…

Elle pressent que le silence et la solitude ouvrent les portes d’un univers intérieur, où Jésus Lui-même l’attend, comme Il attend chacun : c’est dans l’intimité de la rencontre, du cœur à cœur avec le Dieu d’Amour que se jouent les plus belles mélodies, que se dévoilent les plus beaux paysages.

 

Photographies : Carmel du Havre.